Chez POP, on aime beaucoup l’événement Co-construire organisé à Tournai. Cette année, Camille Pajot, chargée de mission ingénierie territoriale chez les Assembleurs, et Carmen Rouchet, directrice de POP Up, y étaient. Qu’en ont-elles retenu ? On en parle dans cet article.
Conférence d’Olivier Hamant, Bascule de la performance à la robustesse
Face à une société du culte de la performance qui met en avant les valeurs de la réussite et de l’optimisation permanente, comment réhabiliter la lenteur, la redondance, l’aléatoire vers plus de robustesse ?
Pour Olivier Hamant, la robustesse c’est le fait de maintenir la stabilité malgré les fluctuations
“La robustesse ne tombe pas. Elle fonctionne sur les fluctuations et contre l’optimisation et la performance. Le vivant n’est pas performant, il a toujours mention passable.”
La stigmergie
Inspirée des insectes, la stigmergie est une méthode de communication indirecte qui correspond à l’auto-organisation d’un groupe. Basée sur un système de traces, la stigmergie promet un modèle de liberté des individus sans dominance.
“Les fourmis communiquent en déposant des phéromones à leur suite pour que d’autres puissent suivre la piste jusqu’à la nourriture”
La théorie de l’acteur réseau
Il s’agit de se penser en tant qu’individu et collectif comme une boussole pour mieux réaliser ce dont on dépend, quelles sont nos dépendances. Les dépendances de l’acteur réseau sont autant positives (ce qui nous fait vivre, nous permet de subsister, maintenir et accroître les conditions d’habitabilité du monde) que négatives (ce qui nous menace, ce qui risque d’empirer la situation).
Pour Carmen, “cette théorie est intéressante car elle montre bien l’importance des liens. On a souvent tendance à voir le versant négatif des dépendances dans notre société. Or, réfléchir à la question des dépendances d’un point de vue positif amène d’autres logiques : penser des dépendances autres que financières notamment : liées à des compétences… “
Atelier “Trucs et astuces pour coopérer et pas juste collaborer”
Cet atelier permet de comprendre les différences entre coopération et collaboration. Des tâches mises bout à bout, c’est de la collaboration, alors que la coopération, c’est faire œuvre commune. Une des conclusions, c’est que pour coopérer il faut bien se connaître.
Jeu des 2030 Glorieuses : plutôt que de prévoir le pire, construisons le meilleur
Partons en 2030 Glorieuses à la découverte des utopies réalistes et traçons ensemble de nouveaux caps enthousiasmants en laissant libre cours à notre imagination.
“En 2030 Glorieuses, on respire mieux et on entend les oiseaux grâce aux jours sans voitures le mercredi-samedi-dimanche… on dort plus et mieux, grâce au couvre-feu énergétique la nuit.“
“En 2030 Glorieuses, on peut courir jusqu’à l’école du quartier, pieds nus dans l’herbe, pour faire classe dehors sous les arbres.”
Visitez les futurs souhaitables avec d’autres !
Découvrir le jeu : https://www.2030glorieuses.org/
Découvrir en détail les conférences et ateliers
L’ensemble des conférences et ateliers sont documentés sur le site de Co-construire. On vous conseille vivement d’aller vous y plonger !
